A l’heure où la crise du covid-19 bat son plein, de nombreuses études ont été réalisées dans le but d’évaluer les perspectives qui s’offrent aux locaux d’affaires, de bureaux et de coworking dans la capitale et en Ile-de-France.
Voici les principaux points qui en ressortent :
1/ Une étude a été récemment menée sur près de 176 investisseurs en immobilier d’entreprise par le groupe Cushman & Wakefield France qui, rappelons-le, est le leader mondial dans le domaine de l’immobilier d’entreprise. Plusieurs points ont été relevés suite aux résultats de l’enquête. Premièrement, les perspectives d’investissement resteraient toujours au même niveau pour les locaux de bureaux. Deuxièmement, une faible régression, de l’ordre de 5 % à 15 %, devrait être enregistrée concernant la valeur locative des locaux de bureaux. Troisièmement, le marché locatif des locaux de bureaux devrait retrouver son dynamisme d’avant crise d’ici l’année 2021, selon une majeure partie des investisseurs immobiliers interrogés.
2/ Le marché du coworking se révèle, quant à lui, plus que jamais performant dans la mesure où il répondrait précisément aux besoins de diversification et d’adaptation des entreprises actuelles. Face à un climat d’incertitude et une économie en proie à de nombreux chamboulements, le coworking parvient tant bien que mal à se développer sur un marché en pleine crise.
Selon le groupe Savills, professionnel dans le domaine de l’immobilier français et international, le coworking pourrait devenir la solution aux différentes problématiques qui touchent les grandes entreprises. En effet, il propose une meilleure flexibilité face à un marché plus volatile et incertain que jamais.
D’après le spécialiste de l’immobilier d’entreprise Knight Frank, le coworking pourrait s’accaparer un marché encore plus conséquent en raison de la réticence des entreprises à contracter des baux fixes. Suite au développement du télétravail pour faire face à la crise sanitaire, nous devons nous attendre à une diminution des surfaces de travail à louer.
Bien que les locaux de bureaux ne viendront pas à disparaître d’ici peu, les entreprises miseront désormais sur des surfaces certes plus confinées, mais de meilleure qualité. La localisation et l’aménagement des bureaux joueront ainsi un rôle déterminant dans l’optimisation du bien-être des collaborateurs, de l’image de l’entreprise…
Au vu de la hausse de la demande des entreprises en quête d’offres plus flexibles en alternative aux baux fermes, le domaine du coworking tire son épingle du jeu dans le monde professionnel. Le dernier indice du coworking BAP a insisté sur deux points, à savoir la dynamisation de ce marché en France et le phénomène de sédentarisation des usagers de locaux en coworking. Si l’on tient compte de la situation sanitaire et économique actuelle, la tendance des entreprises à se tourner vers les espaces de coworking ne devrait pas s’estomper d’ici peu, bien au contraire…
Les mesures de confinement adoptées par l’Etat ont prouvé que la mise en place d’un système de télétravail est non seulement possible, mais permettrait également d’améliorer l’efficacité des collaborateurs. Cependant, le travail à la maison néglige certains aspects tels que le caractère social, la communication, les échanges ou encore le confort d’un bureau. Outre l’aspect financier, le recours au coworking est également une solution pour améliorer la cohésion d’équipe, booster la marque employeur et retenir les profils les plus qualifiés.
Le groupe de conseil en immobilier d’entreprise CBRE s’est prononcé concernant les éventuelles stratégies immobilières qui pourraient être adoptées par les entreprises. Certains groupes miseront sur l’optimisation de leurs charges en rationalisant leur espace de travail ou en réduisant leurs loyers. D’autres se pencheront plutôt vers la recherche de contrat de bail plus souple ou l’extension de leur local. Dans tous les cas, la crise sanitaire actuelle laissera place à divers usages en termes d’espace de travail, à de nouveaux besoins en matière de services et à une gestion encore plus rigoureuse des coûts d’exploitation.
Malgré la crise, les sociétés du groupe OCP continuent d’effectuer des investissements en priorisant des actifs de haut standing ou des surfaces atypiques avec cachet. Elles misent notamment sur des emplacements qualitatifs dont la plupart se situe à Paris intra-muros. Il s’agit principalement de l’immeuble indépendant sur l’avenue Percier à Paris 8e, de l’actif indépendant de la rue d’Alexandrie à Paris 2e et des trois bâtiments indépendants localisés rue des Petites Ecuries à Paris 10e.
Le groupe OCP cible en premier lieu les entreprises présentant une stabilité financière avérée, qu’il s’agisse de groupes de grande envergure tels que la SNCF ou l’Institut Curie, ou de start-ups à fort potentiel comme Malt ou Heetch. Les contrats proposés s’étalent généralement sur une durée de 3 ans au minimum, dans le but de garantir l’occupation des locaux à moyen ou long terme. Avec le départ des investisseurs étrangers en raison de la crise sanitaire et le manque de liquidité des entreprises, le groupe s’ouvre à de nombreuses opportunités d’investissement avec des prix à la baisse.