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Crise Covid-19 et patrimoine… Comment s’y retrouver ?

Sommaire

Cette crise financière exceptionnelle que nous traversons bouleverse notre quotidien, aussi bien à titre personnel que professionnel. Cette crise, d’abord sanitaire, inédite par son ampleur et sa durée, a forcément des conséquences économiques et financières graves. Avec un recul de 5,8% de son PIB au premier trimestre, un niveau inédit depuis 1949, l’économie française enregistre la pire chute de la zone euro.

Cette crise économique n’est pas qu’un choc de la demande comme la crise des subprimes en 2008, c’est surtout un choc massif de mise à l’arrêt des outils de production mondiaux. Cette crise est très différente des précédentes. Les dirigeants et les autorités monétaires ont eu le temps d’apprendre de leurs erreurs passées, ils ont compris qu’il fallait aller très vite et protéger à tout prix les entreprises et leur capacité de production, donc les emplois. Ils ont surtout compris qu’il fallait sortir au plus vite du confinement généralisé.

La bonne balance entre l’évolution du risque sanitaire et la reprise économique est le grand enjeu des semaines à venir. Nous observerons les prochains mois de manière très pragmatique l’intensité du rebond de la consommation en France.

5,5 milliards de collecte sur le livret A au mois d’avril

Pour l’instant malheureusement, les Français épargnent beaucoup trop ! Et cette épargne n’alimente donc pas l’économie qui en a le plus besoin, au contraire de leurs homologues du Benelux et de l’Allemagne où les investissements dans les entreprises et dans l’économie réelle sont en forte augmentation.
En avril, la collecte sur le livret A, avec un rendement fortement négatif, a atteint 5,5 milliards d’euros au détriment de… l’assurance-vie qui fait face à une décollecte record.

 En l’espace d’un mois, le placement préféré des Français, l’assurance-vie, vient de subir une décollecte historique, majoritairement chez les banques-assureurs. Pour beaucoup, cela retranscrit une perte de confiance importante dans la solvabilité des banques et des assureurs, et de leur capacité à faire face à la crise bancaire qui pourrait se profiler rapidement ces prochains mois.

Autre changement majeur, le retour des épargnants en bourse.  » Plus de 150 000 nouveaux investisseurs ont fait leur entrée sur le marché, pour la première fois depuis janvier 2018 « , nous indique l’AMF.

>>>A lIre – Baisse de rendement du livret A, quelles conséquences sur votre pouvoir d’achat ?

Actuellement, l’immobilier direct fait l’objet de conjectures et de spéculations en tout genre

Nous ne pouvons que nous étonner devant ces déclarations d’adeptes du sensationnel, qui comparent l’impact de cette crise sur les marchés financiers et sur l’immobilier ; nous nous abstiendrons donc de faire des anticipations forcément hasardeuses. Dans ces conditions, nous pensons qu’il faut, plus que jamais, adapter ses objectifs patrimoniaux :

Comme nous vous le disons souvent à la Financière Investissement, il n’y a pas un immobilier, mais des immobiliers. Il y a aussi plusieurs façons d’investir au comptant ou à crédit, en pleine propriété ou en nue-propriété.

Concernant l’immobilier donc, nous avons une certitude : un placement immobilier par le biais des SCPI ou des OPCI qui investissent dans des bureaux, de la logistique ou d’autres biens professionnels résilients avec une très forte mutualisation, situés dans de grandes villes de province ou à Paris, loués à des grandes entreprises, sera forcément plus favorable que beaucoup d’autres segments.

Sans oublier les secteurs de la santé et de la dépendance qui devraient, ces prochains mois, bénéficier de plans d’investissement massifs de la part de nos institutions en Europe. Nous pensons ici aux investissements en maisons de retraite médicalisées et résidences de services seniors, mais aussi et toujours à certaines SCPI dans le domaine de l’éducation et de la santé.

C’est pourquoi nous continuerons à vous orienter vers ces produits, comme depuis de longs mois.

Concernant l’investissement locatif résidentiel, le besoin en logements supplémentaires annuel est loin d’être couvert, les stocks des promoteurs sont au plus bas, les dispositions d’incitation fiscale sont toujours attractives et les taux d’intérêt sont encore proches de leur plus bas niveau historique.

>>> A lire – En période de crise, la SCPI demeure-t-elle une valeur refuge dans le secteur de l’immobilier ?

Quoi de plus pour poursuivre vos investissements ?

Attendre une probable remontée des taux ces prochains mois et un durcissement des conditions d’accès au crédit  ?

Pour vos actifs financiers, nous préconisons depuis longtemps d’investir dans des fonds non exposés directement à la volatilité des marchés boursiers, fonds immobiliers, fonds structurés, levées de fonds en crowdfunding, club deal en immobilier en France, au Luxembourg et aux USA.

Cette stratégie a permis d’éviter à nos clients de subir des pertes lors de la chute brutale des marchés financiers. Nous ne voulons toujours pas les exposer aux risques de la volatilité des marchés car nous continuons de penser que, malgré le fort rebond des bourses, une deuxième « rechute », voire une troisième sur les marchés est très probable en fonction des « déceptions » sanitaires et de la reprise économique qui risque de tarder, sans compter le risque social qui s’accroit à mesure que les entreprises les plus fragiles vacillent.

Fuyez la volatilité, utilisez le bras de levier du crédit, il est donc plus que jamais d’actualité  de « rester prudent ».

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